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Sandra Impériale est une professionnelle de la communication et des stratégies qui vont avec, agitant la bonne vieille rengaine de la peur pour justifier, selon elle, l’aspect progressiste de son parti.  
Il faudra que les adeptes des caméras de vidéo-surveillances viennent nous expliquer en quoi cela répond au véritable défi social et écologique auquel nous sommes confrontés, seul combat qui mérite le mot progrès, si tant est qu’on mette derrière le mot progrès une amélioration de nos conditions de vie. Car ce ne sont pas les réponses numériques au service du contrôle de la population qui vont nous garantir une ville dans laquelle il fait bon vivre.
Nous disons nous que l’amélioration de nos conditions de vie passent par des mesures comme la mise en place d’une régie municipale agricole, l’encouragement d’une agriculture paysanne de proximité respectueuse de l’environnement, des mesures pour améliorer l’isolation des habitations afin de réduire les coûts énergétiques ainsi que les factures, l’arrêt d’une urbanisation à outrance sans penser les voies de circulation et les endroits de partage…
Cela passe aussi par la façon dont nous pouvons faire vivre la démocratie, à travers de réels espaces de débats, de prises de paroles, pour travailler, en concertation avec les habitant·es, des sujets aussi majeurs que l’urbanisation.
C’est parce que nous voulons voir ces choses-là se mettre en place à Bouguenais que nous avons fait alliance avec Bouguenais Ecologie 2020 et Bouguenais en Commun.
Il était évident que Sandra Impériale ne verrait pas ça d’un bon oeil.
Utilisant une métaphore animalière, elle compare nos trois groupes à la carpe, le lapin et l’oiseau.
Outre le fait que l’expression « le mariage de la carpe et du lapin » traduise un mépris de classe puisque cela décrit l’union « mal assortie » d’un noble et d’une rôturière (les électeurs et électrices apprécieront), l’oiseau n’est même pas déterminé (un moineau peut-être ?!). Au demeurant, ces animaux familiers et communs correspondent à l’humilité avec laquelle nous nous retroussons les manches.
Mais peu importe, Sandra Impériale cherche à montrer que nous n’avons rien à faire ensemble, que nous ne faisons même pas parti du même monde. 
Nous avons des divergences, nous ne les cachons pas, nous les assumons. 
De ce point de vue nous ne trompons personne.
Nous avons cherché ce que nous avions en commun, ce que nous étions capable de défendre ensemble de façon constructive. Parce que c’est ça aussi une démocratie : travailler nos conflits, arbitrer, et mettre en oeuvre. Puisque nous voulions plus de démocratie, nous nous mettons à l’ouvrage au sein même de cette liste composée, afin de porter un programme social et écologique. C’est cela que nous voulons avant tout. 
Nous sommes de celles et ceux qui pensons que le monde n’est pas fait d’espèces qui sont en compétition les unes avec les autres pour défendre leur territoire. Nous pensons que le monde est fait d’espèces qui savent coopérer si elles ne veulent pas disparaître. 
La carpe, le lapin et le moineau ont intérêt à s’allier, avec leurs divergences de point de vue et de cultures, s’ils veulent se battre pour un écosystème vertueux non basé sur la peur de l’autre. C’est l’engagement que nous prenons, sans vendre notre âme, sans perdre nos convictions.

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